Henri GAUCHET

 

 

 

Henri Gauchet avait un père aviateur qui pilotait étant jeune des avions de 1922 à 1925. Celui ci se reconvertit ensuite dans la  pâtisserie ou il excellait.


Par son père, Henri fut initié à la mécanique et automobile en particulier. Bon pilote et fou dingue d'automobile, Papa Gauchet apprend à son fils de 12 ans seulement, à prendre la corde sur les routes au volant de 2Cv. A 16 ans, Henri décroche son permis moto et à 18 ans son permis auto.

 

Henri Gauchet quitte alors les études avec un brevet enseignement industriel en poche.

 

Son 1er boulot, il le fait à Maubeuge dans le Nord ou il est embauché pendant 2 ans en tant que que tourneur fraiseur ajusteur.

 

De 20 à 22 ans, c’est le service militaire et il est alors diéséliste, puis responsable d'une petite centrale  électrique dans le Sahara

( régiment.:2eme Génie) La quille en décembre 62.

 




Il embauche chez Alpine en avril 63 comme mécanicien mais aussi tourneur ou dessinateur. Bien qu’il ait en tête l’idée d’être pilote, il intègre le service mécanique compétition circuit et monoplace pendant 3 ans. A la même époque, la 1ére Alpine M63 sort dans le bureau d’étude, ils ne sont alors que 2 dessinateurs, Henri viendra les rejoindre par la suite. Il dessinera également les prototypes pour Le Mans.

 

Il s’occupera des liaisons au sol, des suspensions, pédaliers et commande vitesses.

 

Il se rappelle que certains pilotes de l’époque avaient pour habitude de découper le toit pour courir en été (Charade, Clermont Ferrand) à cause de la chaleur, Rosinsky en faisait partie !

 

De 1968 à 1979, il participe à la création et l’évolution de l’A310. Les voitures de séries révèlent un travail ingrat à son goût, alors qu’en compétition, on récolte des récompenses, en série, on ne récolte que des soucis et remarques négatives de la clientèle.

 

En 1979, c’est l’arrivée de la R5 Turbo, il prendra le chantier des le départ et réalisera les dessins des liaisons au sol mais aussi l’étude de la commande de la boite de vitesses.



 


En 1982, on pense à remplacer l’A310 et le projet D500 sous l’emprise Renault va naître.

 

En 1990, il rentre aux études exploratoires, service dédié aux avants projets, on y développe, les 4 roues motrices directrices, la direction arrière électrique ou encore pour le projet Laguna, les suspensions à 5 bras (dont il ne sera retenu pour la série que 4 bras). En 94, il retourne chez Alpine. En 96, il est promu responsable projet Laguna GPL ou le montage aurait du se faire à Dieppe; sur décision de Renault cela se passera sur Sandouville. 12000 voitures profiteront de ce mode d’alimentation, Henri en possédera par la suite une qu’il lui rendra d’excellents services pendant 10 ans (vendue à 265000km au compteur).

 

Il finira sa carrière au bureau d’étude décentralisé sur les Projet Clio V6, mégane cabriolet. Il passera 22 semaines en Allemagne, près de Hanouvre (Osnabruck), pour y suivre l’étude des capotes (de voitures) chez Karmann.

En décembre 99, c’est la quille, la retraite. En 2001-2002, c’est la création de l’AAA dont il est membre très actif.


   Henri a d’autres passions. L’athlétisme, les 22 épreuves l’intéressent, sprint/ marathon/lancer, tous l’intéressent , il parcourt l’Europe pour encourager les meilleurs athlètes à Helsinky, Berlin, Rome, Birmingham, Paris. Cette passion a débuté à ses 20 ans ou ses parents lui offrent le voyage pour Rome ou se déroulait les jeux olympiques.

  


 

 

  En 2005, il achète sa première Alpine, une A310 V6 de 1978, viendra ensuite une seconde V6 2ème série blanche nacrée qu’il conservera.

 

En 2000, les archives Alpines sont dilapidées, il rapatrie le tout pour écrire des bouquins. Il est l’auteur déjà de 6 ouvrages :

 

- Les Années d’Or Vol.1 (53/78)

 

- 2003 : 1 siècle de Compétition à Dieppe

 

- 2005 : Dans les coulisses d’Alpine (en collaboration avec l’AAA)

 

- 2007 Les secrets de fabrications (75% à son actif)

 

- 2010 : 20 ans de rallye

 

Il a aussi participé au scénario de la Bande Dessinée de Michel Verneuil et de la brochure 24 pages sur Le Mans.

 

Henri a d’autres passions. L’athlétisme, les 22 épreuves l’intéressent, sprint/ marathon/lancer, tous l’intéressent , il parcourt l’Europe pour encourager les meilleurs athlètes à Helsinky, Berlin, Rome, Birmingham, Paris. Cette passion a débuté à ses 20 ans ou ses parents lui offrent le voyage pour Rome ou se déroulait les jeux olympiques.

  


 

  

      Henri est aussi grand amateur de photographie et films vidéos. Il aura d’ailleurs en 1964/65 quelques remarques d’Alpine lorsqu’il passe son temps à photographier ou filmer les prouesses de la marque plutôt qu’œuvrer ce pour quoi il était payé. Mais bon, sans lui bon nombre de documents n’existeraient pas à l’heure actuelle.

 

En 1970, il gagne un grand concours national sur FR3, le Kodak Yellow avec un court-métrage de 5 minutes « Duo de Chats. ». Il devient membre du Photo Club Dieppois avec lequel il apprend beaucoup.

Il collectionne les caméras et en possède une petite dizaine ; des 8mm, des 16mm et super8. Il possède le premier reflex français, le Savoyflex avec son prisme démontable style Rolleiflex 6X6.


Henri aime voyager mais aussi pour effectuer de grandes traversées enrichissantes en aventure humaine.

 

Il a parcouru pendant de nombreuses années l’Afrique. Depuis 2000, avec des amis d’Agen, il prépare des vieilles Peugeot 404 diesel. En convoi de 2 à 8 voitures, ils traversent à la fraîche, en novembre ou courant février, la France, l’Espagne le Gibraltar en bateau, le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal, le Mali et l’Algérie.

 

Pendant 4 semaines, ils dormiront dans leur voiture, partiellement à l’hôtel, se nourriront de conserves principalement. Henri s’engagera dans 5 périples de presque 7000km chacun jusqu’à Bamako. Sur place ils vendront leur monture d’un mois dont la fiabilité ne se sera plus à démontrer vu les kilomètres parcourus et avec l’argent, ils reprendront l’avion, soulagés et heureux, pour un retour apprécié en France.